- Ils sont enseignants en activité ou à la retraite ou bien étudiants (bac + 3 minimum).
- Ils désirent donner de leur temps et veulent rejoindre l’ASSEM.
- Après entretien avec un des responsables, ils deviennent membres actifs de l’ASSEM.
- Ils suivent selon leur disponibilité, 1, 2 ou 3 élèves à raison d’une heure de cours par semaine.
- Ils se déplacent à l’hôpital, à domicile ou dans une maison de quartier.Ils donnent également des cours à distance.
- Ils s’intègrent dans l’équipe pédagogique construite autour de l’élève.
- Ils travaillent auprès de l’élève en accord avec la progression de la classe et les programmes officiels.
Ils s’engagent à :
- Travailler en relation avec les équipes soignantes, sociales ou éducatives.
- Etablir un projet pédagogique qui s’inscrit dans l’objectif de la meilleure réinsertion scolaire.
- Respecter la confidentialité des informations et le secret médical.
- Rester enseignants sans intervenir dans le domaine médical ou paramédical.
- Agir dans le respect des opinions et des convictions de chacun.
- Rendre compte du travail réalisé.
- Assurer des cours sans rémunération.
- Fournir un extrait de casier judiciaire vierge.
L’ASSEM reste disponible à tout moment pour répondre à leurs questions.
L’ASSEM propose chaque année à ses bénévoles des rencontres entre enseignants et des formations animées par des professionnels de santé.
Joel
Professeur des écoles.
« J'ai d'abord suivi deux élèves pendant un an à Charles-Perrens. Maintenant, je
viens à la Tour de Gassies. Cela me permet de connaître un autre milieu, ça change
de la classe. On n'a pas le même rapport avec les enfants, c'est pour eux une bouffée
d'oxygène, un repère qu'ils n'ont plus. C'est une autre façon d'enseigner, il faut sans
cesse s'adapter. C'est aussi une façon de relativiser plein d'autres choses. »
Jean-Claude
a été pendant 25 ans professeur de lettres en Khâgne au Lycée
Camille-Jullian à Bordeaux.
Retraité, il est membre de l'ASSEM depuis 1998.
« D'abord enseignant, j'ai été par la suite vice-président de l'association. Ça a enrichi ma
relation au monde, j'ai découvert l’univers des médecins.
Il y a 5 ans, j'ai créé à la demande du Dr Pommereau l'atelier d'expression théâtrale. Il a
lieu tous les quinze jours. C'est un atelier thérapeutique, totalement intégré au protocole de
soins. Il est obligatoire, se déroule en présence d' un médecin et d'un infirmier.
L'atelier se décompose en deux parties : l'interprétation d'extraits de pièces et
l'improvisation.
La partie improvisation peut être inspirée par l'actualité, les jeux sont très divers,
individuels ou collectifs. Les jeunes filles font preuve d'un dynamisme exceptionnel, d'une
grande vitalité. J'aime les amener à ce moment d'expression où elles sont complètement
libérées d'elles-mêmes. L'improvisation leur permet des échappées étonnantes où elles
révèlent d'autres aspects de leur personnalité.
Pendant une heure, c'est une explosion de vie. Elles repartent détendues et souriantes. Je
travaille à une ré-ouverture sur la vie, sur le bonheur. La notion de plaisir est perceptible.
C'est aussi d'une grande utilité pour l'équipe soignante, qui voit sous un jour nouveau leurs
patientes. Ici, l'atelier est une évasion, un oubli du quotidien. Elles jouent le jeu avec
beaucoup de volonté d'y réussir.»